Hetairoi/Paris Violence "Indoctum Iuga Ferre", 12", (2006) True Force Records/Hetairoi Records.
HETAIROI
ABRIENDO UN CAMINO
Pisando un sendero solitario al despertar,
Esquivar los cuchillos que te lanzan por detrás,
Enfrentado a un destino, sintiéndote un lobo herido
Destrozando viejos mitos, si soñar está prohibido
Fue la primera canción, una antigua añoranza,
Es la última canción, un grito de esperanza.
Vamos abriendo un camino, que nos lleve a algún lado,
Vamos abriendo camino, al ver todo desolado.
Un camino vamos abriendo,
Al ver todo desolado.
Las oscuras nubes henchidas de llanto van
Lágrimas derraman, creando estela al caminar,
Borrando las huellas de los años al pasar,
Rompamos esquemas, y no miremos atrás.
Un camino vamos abriendo.
Un camino, nuestro propio camino.
ESTIGIA
Izamos nuestras velas un nublado mes de Abril
En un cerrar de ojos estábamos allí, con las parkas frente a frente
El desastre era inminente
Cruel destino imposible de huir.
Duras vidas sumergidas en la proa que se hunde,
A los cuatro vientos la agonía se difunde,
Mensajes al olvido, de cuerpos ya inertes,
Desde que nacimos avocados a la muerte.
Abandonados en la Estigia
Una venganza que nunca hallará final
Abandonados en la Estigia
Vagando sin rumbo por toda la eternidad
Prisioneros del destino dura carga a soportar
Que desgasta y con el tiempo llega a desequilibrar,
Lejos quedó el Elisio sin ver el horizonte,
Designios de los dioses rechazados por Caronte
Abandonados… Mensejes al olvido,
Abandonados… De cuerpos ya inertes
Abandonados… Desde que nacimos,
Abandonados… Avocados a la muerte.
ULTIMA PARADA
La cadena que se ha roto solo queda mi eslabón
Me encuentro sólo en este mar de desazón,
No se la hora, ni el día ni el lugar,
Ya se agota la cordura y es hora de actuar.
Los cuerpos fríos de mis viejos camaradas
Me sirven de parapeto, trágica esta barricada.
Callado como un cadáver, acechando en la emboscada,
Esperando en la estación, será mi última parada.
Espérame, que volveré, juro que a tu lado permaneceré.
Espérame, regresaré, juro que algún día contigo me reuniré.
Observando el horizonte, veo el sol caer,
No sé si mañana llegaré al amanecer
La sangre y la tinta se mezclan en el papel,
Va cediendo la tormenta, y en la lucha no hay cuartel
Ya se agota la cordura y es hora de actuar
Esperando en la estación será mi última parada
Va cediendo la tormenta y en la lucha no hay cuartel
Esperando en la estación será mi última parada.
PARIS VIOLENCE
L’INFERNAL SYMPHONIE
Tu te réveilles seul parmi les draps froissés
Le corps ankylosé des plaisirs de la veille
Pensant comme toujours dans ton demi-sommeil
C’est si vrai : post coitum animal triste
Sata mène la danse
De l’humaine misère
Rit de nos défailances
Comme de nos prières
Rien ne ressemble plus au sexe que le sexe
Il est si machinal, l’instict qui nous excite
Le plaisir es mesquin, le désir hypocrite
On rêve d’absolu et on jette un kleenex
Et pourtat on dirait qu’ils sont heureux, les autres
Dans la sempiternelle fange où ils s vautrent
On dirait qu’ils sont fiers d’être l’atome infime
D’un glacial univers immerse et anonyme
Pourquoi parler d’amour quand il n’y a que la fesse
Luxure mécanique aux émos frelatés
Onb se croit presque un dieu à l’instant où l’on n’est
Qu’un vulgaire animal perpétuant l’espèce
QUI M’AIME ME SUIVE
Marib rejeté par les flots
Ou bien capitaine au long cours
Chacun de nous est un héros
Ou un débris selon les jours
Assumer ses propres fiblesses
Comme sa force, c’est pareil
Tant qu’on les transcende sasn cesse
Pur s’élever jusqu’au soleil
Je suis ce que je suis
Qu’importe votre avis
Quoi qu’il arrive
Qui m’aime me suive !
Je suis lourd, égoiste et vain
En un mot un vrai être humain
Mais ce qui est gravé dans mon coeur
Je sais mourir pour son honneur
Qu’importe d’être un demi-dieu
Si on l’est du fond de son pieu
La foi est toujours une erreur
Mais la vide encor plus trompeur
La léthargie des beaux espoirs
Ou l’energie du désespoir
D’après toi laquelle des deux
Te fait sincère et courageux
Mais qu’importe ce à quoi tu crois
Du moment que cette croyance
Est avant tout croyance en toi
CENDRES ET POUSSIÈRE
Des poussières d’instants dans le vide éternel
Faut-il toujours brûlers ce qu’on a adoré
Au bords de quels lagons au fond de quels archipels
Nos bateaux ivres morts iront-ils dériver
Tout près de la noyade, battu par l’ouragan
Et pourtant chaque fois malgré tout échouant
Sur de nouveaux rivages et de vieux continents
Portés par la marée, purifiés par le vent
(Estribillo)
Triste vacarme
Le roulis incessant de nos mortes pensées
Un océan de larmes
Nos Waterloo futurs, nos Austerlitz passés
Une croix à porter, de la pousière à mordre
Des déserts où hurler, des calvaires où prier
Les index sur les tempes on veut mettre de l’ordre
Et oublier le goût des vieilles voluptés
Quelques lieux échangistes sans grand-chose en échange
Quelques lieux solitaires pour fuir la tendresse
Regretter sa vertu, faire saigner les anges
Et pour mater son cul rajouter une pièce
Tout retour es pénible mais certains plus que d’autres
On n’est pas tous les jours un Richard Coeur de Lion
Du haut des tours de garde on recompte les nôtres
C’est toujours plus rapide que de compter les moutons
Et encore la poussière sur nos moments heureux
Le souvenir d’un corps, la lumière d’automne
At la poussière encore, et le deuil douloureux
D’un sourire apaisé, d’un regard de Madone
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